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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 13:34
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 10:19

benj---.jpgCe Telethon a été pour moi l’occasion de découvrir les défis de barjots de mimi alias « la machine » et de ses acolytes. Je dois avouer que je n’étais pas des plus serein avant le départ mais je me savais entre de bonnes mains.

Nous voici donc le jeudi soir au gymnase de Pignan pour le départ de l’aventure où quelques supporters sont là pour nous encourager.  21H : TOP départ. Nous partons tranquillement mais accélérons vite le rythme une fois sortis de Montpellier vent dans le dos. Ca fait bizarre de pédaler dans la nuit noire avec très peu d’éclairage. Heureusement que Bibi est là pour nous éclairer dans les passages les plus sombres et que nos deux chauffeurs ne sont jamais bien loin.

 Premier arrêt à Sommières et première frayeur. Mais où sont donc passées les clefs de la remorque dans laquelle se trouvent nos affaires de rechange ? Faut-il téléphoner à l’arrière garde pour qu’elle nous amène un double des clefs ?... Ca commence bien ! Mais, plus de peur que de mal ; les clefs se trouvent sur le tableau de bord. Qui a dit au milieu des paquets de bonbons ?

Nous voilà repartis à vive allure jusqu’à l’arrêt de Florence à Uzes vers les deux heures du matin. Nous avons une heure d’avance sur le timing.

Au petit matin, première grande pause du parcours (au chaud et au sec!) chez des amis de Bibi qui nous ont concocté un petit déj royal .J’en profite pour prendre une bonne douche réparatrice avant de repartir avec, déjà, un bon mal aux fesses. Nous avons bien fait de prendre des forces car un fort mistral souffle dans la vallée du Rhône et nous devons nous relayer vent de face pour garder un bon rythme et ne pas griller les cartouches trop rapidement. C’est à ce moment là que Benoit allias « Boulette Man » a commencé à faire des siennes. Non content d’avoir crevé (deux fois d’affilée s’il vous plaît sans même être remonté sur le vélo), il a cassé sa chaine avant de percuter la remorque. Ce n’est pas faute de l’avoir prévenu… N’aurait-t-il pas fait tout cela dans un souci de ménager des pauses à ses coéquipiers ?

Vers 14H, nous nous arrêtons dans un supermarché pour nous rassasier. L’ambiance est toujours au beau fixe mais la fatigue et surtout le sommeil commencent à nous gagner. Je décide de rester un relais dans le camion accompagné d’Oliv et de Florent. Un peu avant la montée des Echarmeaux, Oliv et moi reprenons la route. Youhann, le cousin de Mimi (quelle famille !) nous a rejoints dans l’aventure. Florent souffre du genou et ne grimpera pas le sommet le plus haut du parcours. Nous entamons donc la montée tranquillement dans un froid de plus en plus rude et une neige de plus en plus présente au fil des kilomètres. A l’approche du sommet, l’accélération de Mimi (briguerait-il le maillot du meilleur grimpeur ?) nous permet de nous réchauffer. Avant de basculer, petit arrêt pour enfiler les Gore Tex et autres Kway car la descente s’annonce glaciale. Et nos craintes sont vite confirmées ! Je ne sens plus ni mes pieds, ni mes mains, ni mes oreilles au bout de seulement quelques centaines de mètres. En prime, nous n’y voyons pas grand-chose. Heureusement que Bibi nous éclaire avec son éclairage de mobylette.

La traversée du Morvan sera aussi froide avec en prime des bosses interminables. Assurément la nuit la plus difficile du périple. Premier arrêt de cette deuxième nuit pour Bibi et Benoit qui décident de passer un relais dans le camion. Je continue avec Oliv et bien sûr l’inévitable Mimi que l’on n’arrête plus. Un peu plus tard dans la nuit, la fatigue me gagne et je commence vraiment à m’endormir sur le vélo. Je m’arrête donc avec Oliv relayés par nos deux camarades pas encore bien réveillés. Dur dur de sortir du cocon bien chaud du camion pour retourner dans le froid sous la pluie.

Au petit matin, Florent tente de reprendre l’aventure dans les dernières bosses du Morvan. Malheureusement, son genou fait encore des siennes et l’obligera à remonter dans le camion.

Le déjeuner terminé, nous entamons le dernier relais. Nous sommes tous gonflés à bloc pour en finir. Nous devons organiser un éventail pour lutter contre un vent violant de ¾ face mais l’approche de l’arrivée nous donne des jambes de feu malgré la fatigue. Non loin de Paris, Florent reprend courageusement du service malgré sa blessure. Chapeau !

Voici Paris et son lot d’embouteillages et de feux rouges, le tout arrosé d’une pluie soutenue. A quelques centaines de mètres de Nogent, je me débrouille de crever en passant sur les trottoirs. Il fallait bien que je me fasse remarquer (moi aussi je veux y être dans le blog !).Occasion rêvée de tester le vélo de Bibi en tant que passager avec mon vélo sur l’épaule. Périlleux mais sympa !

Seul bémol de cette aventure : l’accueil qui nous est réservé à l’arrivée. Heureusement que Gilbert a usé de son légendaire talent de diplomate ( ???) pour nous obtenir un passage sur le podium (influence des bonbons ?).

 

L’aventure terminée, je dois dire que je suis heureux d’avoir répondu présent au défi lancé par Mimi. Cela m’a permis de vivre une expérience unique pleine d’émotion et de complicité avec mes compagnons de route. Un véritable esprit d’équipe est né entre nous six alors que nous ne nous connaissions pas depuis longtemps (j’ai rencontré pour la première fois Oliv et Bibi le soir du départ). Je suis fier que nous soyons arrivés à bon port tous ensembles, sans incident majeur et surtout sans gamelle.

Un dernier petit mot pour remercier toutes les personnes qui nous ont soutenus et surtout celles qui nous ont accueillis : les amis de Bibi pour le petit déj du vendredi matin et les parents d’Oliv pour la première vraie nuit après l’effort et tout ce qui va avec (douche réparatrice, petit déj…).

 Enfin, un grand merci à nos deux chauffeurs qui ont largement contribué à la réussite du défi et sans lesquels nous n’aurions rien pu faire. Ils sont vraiment dignes de faire partie de la caravane du tour de France !

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 13:45

Jeudi 20 heures, c’est le feu !!! coup de fil : « qu’est que vous faites, tout le monde vous attend !!! ».

Voilà plus de 2 mois que je cours partout, à jongler entre un emploi du temps professionnel plus que chargé, de longues heures d’entraînement et la recherche souvent difficile de partenaires (financiers) pour réaliser ce défi… Tout faire pour que ce défi soit agréable pour tous… Je tiens à ce que tout soit bien ficelé pour ne plus avoir aucun souci pendant le défi ! Pourtant, la dernière journée est sans doute la course la plus dure : debout à 7h, au programme : récupérer les autocollants qui sont prêts en dernière minute et les coller sur la remorque, récupérer les tenues, récupérer le fourgon, charger le matériel, penser à tout ce qui peut nous être utile, et à 17H on n’a toujours pas les lampes (problème de livraison)…

« Oliv’ et Bibi viennent tout juste d’arriver de la gare, il faut encore charger leurs affaires et on arrive »…

pignan-paris-en-v-lo_0006---.jpgArrivés au gymnase tout le monde est là !!! Je ne sais plus où donner de la tête. Tout le monde vient nous encourager, nous embrasser. On finit les derniers préparatifs, et mangeons « presque » tous ensemble !!! (« où est benjamin ? », « il finit de monter son vélo », « et Bibi ? », « il est avec un ami venu le voir depuis Marseille », « Oliv’ a-t-il fini de changer ses pneus ? »… Beaucoup de mouvements et les pâtes sont avalées en 10’ chrono (les premiers Km vont être difficiles) et on en oublie les gâteaux qui nous ont été préparés…

pignan-paris-en-v-lo_0018---.jpg21H c’est le grand départ… Je commence à souffler : C’est fini, il n’y a plus qu’à rouler, que du bonheur !!! Le démarrage n’est pas des plus agréable, 25Km pour traverser Montpellier, ses feux, ses voitures. Nous ne sommes pas encore bien organisés : « on grille les feux ou pas ??? ». Mais dès l’arrivée en campagne tout rentre dans l’ordre. Il fait bon, le vent est favorable et ça roule fort.

Je suis enfin détendu et je suis heureux de voir mes compagnons de route plein d’euphorie. Quel bonheur de pouvoir partager ce projet.

La première nuit est une simple routine et nous avalons les kilomètres sans trop de difficulté. Dans la nuit, le froid nous surprend et nous saisit dans certaines descentes mais le moral est bon pour tous. Au petit matin, le froid s’atténue mais cela annonce la pluie qui ne tarde pas à tomber. Nouvel arrêt pour s’équiper (on a explosé le quota d’arrêt entre le chaud, le froid, le chaud, la pluie…), c’est à chaque fois de précieuses minutes qui s’envolent.

Juste avant le lever du jour, c’est la première vraie pause : petit déj’ (voir grand déj’ vu ce qui nous attendait !) chez des amis de Bibi. J’en profite pour faire un petit somme 15’ (je capitalise pour la suite)…

La pluie a cessé et nous reprenons la route comme pignan-paris-en-v-lo_0025----copie-1.jpgneufs. Nous avons même le temps de faire des petits morceaux de film. Cela ne dure pas car très vite un violent vent de face vient casser notre avance et le moral des troupes. Plus de 100Km à travailler ensemble, à organiser des relais pour économiser nos forces… Jusqu’à Vienne pas de répit, il faudra forcer et affronter cet adversaire redoutable. Heureusement que Benoit nous autorise quelques pauses (où presque : il s’arrête pour qu’on lui face la mécanique !!!). C’est le grand Benoît que je retrouve là, celui des premiers jours de la PTL, le « roumègue » : « J’ai la poisse, je m’arrête à Vienne, j’en ai marre, y a qu’à moi que ça arrive, et patati et patata… ». Pourtant, il roule et je sais que ses plaintes ne sont que des paroles en l’air… Bibi le chambre même un peu « Passe devant, tu n’as plus beaucoup de Km à faire jusqu’à Vienne ! ». Le ton est donné…

A Vienne, pause générale dans une cafet’, au chaud pour recharger les batteries ! L’équipe est au grand complet, mais le moral et les jambes ont pris un coup à cause de ce foutu vent.

J’aimerais dormir un peu (toujours pour capitaliser) mais impossible !!!091205 Telethon (7)b

Nous reprenons alors la route, en sachant que la partie la plus difficile du parcours commence ici. Benjamin et Oliv’ choisissent de faire une petite pause dans le camion sur les premiers Kilomètres (ils capitalisent eux aussi et pense à la dure nuit qui arrive…))… Nous repartons donc à 4 : l’indestructible Stéphane, Florent, moi et surtout le Grand Benoît (toujours là ???). Nous roulons fort sur ce parcours qui devient de plus en plus vallonné. Très vite, Florent est lâché car la douleur dans son genou est trop forte. Par moment il pédale sur une jambe. Je pense qu’il veut aller au bout du chemin, mais personne n’est à l’abri de la blessure…

L’équipe se disloque un peu et au fond de moi, un petit pincement au cœur. J’aurais aimé que nous puissions tous aller plus loin…

A Lausanne, nous retrouvons enfin Youyou… un peu de chair fraiche pour remonter le moral des troupes. Il nous attend là, sur le bord de la route avec sa 205 pourrie, son bleuet et une plâtrée depignan-paris-en-v-lo_0062---.jpg pâtes. Nous sommes là au pied du col des Echarmeaux, le point le plus haut du parcours, une ascension, plus longue que difficile de près de 40Km. Tout le monde remonte en selle, et comme l’union fait la force c’est tous ensemble que nous montons ce col recouvert de 15cm de neige. Le paysage doit être magnifique, mais la nuit profonde nous empêche de le contempler. Les arbres sont recouverts  d’une épaisse couche de neige. Je me régale !!! Il faut dire que tout se passe bien pour moi pour l’instant, pas de grandes douleurs, pas trop fatigué et toujours un bon rythme… Ma calle droite semble être usée et depuis plusieurs Km, ma chaussure prend de plus en plus de jeu sur la pédale. On n’a pas le temps de s’arrêter !

pignan-paris-en-v-lo_0071---.jpgAu sommet, le froid est saisissant… nous arrêtons le camion pour enfiler tout ce que l’on peut pour la descende qui s’annonce givrée… Après 20Km nous arrivons à notre grande surprise dans le magnifique village de la Clayette où nous nous arrêtons pour manger… Mon oncle Philippe est monté de St Etienne pour nous encourager et surtout récupérer El YOUY’ qui nous laisse là !!! Je dors 20 bonnes minutes dans un des couloirs de l’hôtel. Il faut dire que la fatigue commence à se faire sentir, et si je veux tenir jusqu’au bout il faut que je dorme…

Nouveau départ, de plus en plus difficile dans un froid glacé. Nous attaquons le Morvan et ses quelques 150Km de montée descente. Il fait -5°C. A ma grande surprise Bibi choisi de s’arrêter pour se reposer dans le minibus. Benoît s’arrête aussi. Oliv’, Florent  et Benj’ reprennent la route avec moi. La très courte nuit m’a bien retapé. Pour Florent, les heures qu’il vient de passer dans le camion n’ont pas suffit à supprimer cette douleur dans le genou, et c’est vite à trois que nous affrontons cette succession interminable de montée descente. Dans les montées, on a chaud… dans les descentes on gèle… Je suis de plus en plus fatigué… mes yeux se ferment et pignan-paris-en-v-lo_0066---.jpgj’ai du mal à rouler droit… 2H30 plus loin nous faisons une petite pause, pour se réchauffer un peu et manger un morceau… Je m’assoie 5’ dans le camion et dors… 5’ de sommeil profond… puis il faut repartir… comme à chaque fois, le froid nous envahit sur les 20 premières minutes de pédalage, puis tout rentre dans l’ordre et ça repart. Ce micro sommeil, m’a bien retapé… mais deux heures plus tard, j’ai à nouveau les yeux qui se ferment… Nouvel arrêt, Oliv’ et Benjemin, réveille Benoît et Bibi… « on en peut plus les gars, à vous de rouler ». J’en profite une nouvelle fois pour dormir 5’. Mon père me dit « arrête toi une heure et tu reprendras la route plus loin »… mais rien à faire, je suis là pour faire le parcours entier, et ce serait dommage de ne pas atteindre l’objectif pour 30Km. Je resserre ma calle qui finalement n’est pas usée mais s’est desserrée et repars donc… dans l’oreillette on me dit « laisse les rouler, ils se sont reposés pendant près de 7H»… mais rien à faire, je veux faire mon job et je ne suis pas là pour me laisser traîner. Pourtant quelques fois je suis obligé de passer quelques relais…

En fin de nuit, la pluie réapparait. Nouvelle pause petit dej’. Pour moi, c’est fini !!! Le plus dur est fait !!! avec le jour, tout va bien se passer… Tout le monde est épuisé et anéanti par cette longue nuit difficile… mais nous sommes presque au bout « plus que 250Km »… tout le monde reprend le vélo (sauf Florent qui décide de se préserver pour finir avec nous)… c’est bon signe !!! On s’autorise même une pointe de vitesse à plus de 75Km dans la descente avant Auxerre.

pignan-paris-en-v-lo_0082---.jpgFin des bosses, c’est le retour dans la plaine et ses longues lignes droites. Bibi est impressionnant de fraicheur et roule telle une machine. Nous roulons fort jusqu’à Sens (35Km/h de moyenne). A Sens, pause repas : on a une heure. On entre dans la cafet’, au chaud. 30’ plus tard, on passe la commande. Je ne fais que regarder la montre. Nous devons partir à 14 heures car j’espère arriver pour 19H. A 14h le plat chaud arrive et là je demande au serveur d’envoyer directement le dessert et le café. Il ne semble pas avoir compris notre défi. Je lui explique : «  Nous devons partir à 14H parce qu’on est attendu à Paris à 19H en vélo ». Il regarde sa montre : 14H09. Ça ne fait qu’un tour. Il appelle ses collègues : « il faut envoyer la suite !!! vite ».

C’est à 14H30 que nous reprenons la route. Toujours de longues lignes droites, très longues même. Je commence à avoir les genoux qui se bloquent surtout le droit. Je pense que d’avoir roulé autant de Km avec la calle desserrée ne m’a pas arrangé. Les heures de vélo commencent à se faire sentir.

091205 Telethon (11)J’ai un coup de barre. Je crois que le repas m’a plombé. J’ai à nouveau les yeux qui se ferment. J’appelle le camion qui me donne un cachet de caféïne et tout revient dans l’ordre. Je n’ai dormi que 50’ depuis jeudi soir…dur-dur !!! Le vent se lève à nouveau ¾ face. Les spécialistes du vélo organisent le groupe. Nous prenons toute la route… Quel bonheur : l’équipe est soudée et super organisée… c’est un régal à rouler et à regarder…

Bien plus loin, après Melun, la pluie fait à nouveau son apparition. Nous arrivons en région parisienne, la circulation devient de plus en plus dense et la nuit est d’un noir profond. Ce n’est plus vraiment un régal !!! La pluie s’intensifie… Le minibus n’arrive plus à suivre et nous devons l’attendre sous la pluie… puis à 2Km de l’arrivée, tout est bloqué… Nous roulons et laissons le camion dans sa galère… même en vélo, il est difficile d’avancer. Le froid, la pluie et la circulation nous font prendre des risques plus ou moins calculés… gimcana, trial… tout est bon pour arriver !!!pignan-paris-en-v-lo_0091---.jpg

Enfin, nous arrivons, à pied (benjamin a crevé dans les dernières centaines de mètres)… L’accueil n’est pas à la hauteur de nos espérances… Nous ne voulions surtout pas être accueillis en héros, mais nous espérions un accueil plus agréable… à peine, on nous a demandé ce que l’on venait de faire. Et pour les autres groupes c’est pareil !!! C’est pour tous une grosse déception !!! Il y a même personne pour recevoir les deux chèques que l’on doit remettre. Finalement, c’est le directeur de l’AFM qui vient nous rencontrer pour qu’on les lui remette…

Avec un peu de recul, l’heure est au bilan… Je suis fier et content : content tout d’abord d’avoir réussi à pignan-paris-en-v-lo_0099---.jpgtenir tout le défi sans dormir et d’avoir parcouru l’intégralité du parcours. Je suis fier d’avoir amené des amis dans ma folie et surtout que tous se soit régalés et surpassés… enfin content, que ce beau projet ait abouti, dans de bonnes conditions, sans accidents et sans gros bobos, que l’on ait manqué de rien… L’heure est donc au merci : merci à tous ceux qui nous ont soutenus et suivis dans ce défi, merci aux différents partenaires sans qui nous n’aurions pas pu réalisé ce projet, merci à mon père qui me suit encore une fois dans une aventure (comme à chaque fois depuis qu’il m’a mis au monde), à Alain toujours partant à condition qu’il y ait un paquet de Bonbon… enfin et surtout, grand merci à mes copains de route qui m’ont aidé dans la préparation de ce défi et qui m’ont suivi sans trop savoir où je les amenais et un grand merci à Marianne, toujours à assurer les arrières, la paperasse et à supporter mes longues heures d’absences lorsque je m’amuse…

A tous, grands mercis…

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 18:37
Dés la fin de notre PTL, Emeric est parti sur ce projet. Je crois même que nous en avons parlé durant nos longues heures de marche.
Pari fou mais tellement tentant surtout aprés notre petit exploit (On y prend goût facilement et rapidement).
Que demander de mieux, 800 km de vélo (sport que je ne pratique pas) sur une machine (que je n'ai pas) qui pour le plus grand nombre est un instrument de torture surtout pour les fesses.

EN CLAIR LE TOP.

Me voilà donc prêt à suivre Machine Man dans une nouvelle aventure. Cette fois ci on part à 7, mais avant tout il faut s'entraîner et surtout trouver un vélo à ma taille (je le trouverai 10 jours avant le départ).
La partie entraînement se fait sur mon super VTT tout suspendu, 14,5 kg sur la balance. Sur le plat ça passe hormis au dessus de 45 km/h mais en côte bonjour les dégats. Le petit stage à Prayols m'aura quelque peu inquiété.
Par contre je découvre Benjamin et Florent qui seront de la partie. Je me rassure en me disant que Benjamin sera nous donner le bon tempo et que Florent a mon niveau à vélo.

On laisse à Emeric et Bibi le soin de gérer le parcours.
Et on se rerouve le 3 au soir au départ de Pignan.
21h c'est parti dans la bonne humeur. On roule tranquille jusqu'à la sortie de Montpellier puis on passe la 5éme. 3/4 h d'avance à Sommiéres, 1h d'avance à Uzes ou on laisse Florence et franchement on roule tous super bien. Il n'y personne sur les routes, le camion nous suit en nous éclairant parfaitement et le revêtement des routes est fantastique.
Sur le matin nous prenons un peu de pluie juste le temps d'arriver à Beauchastel pour un petit dej Gargantuesque. Jambon, fromage, Saint Genis, brioche, on ne sait plus ou donner de la tête...
Les radiateurs à fond nous permettent de faire sécher les tenues, Benjamin se paie le luxe de prendre une douche, je me fais un petit somme de 15' dans un bon lit.
On repart frais et dispo pour un bout de route qui sera mon calvaire. En 1h30, 2 crevaisons, 1 bris de chaine et un freinage loupé pour un tout droit dans la remorque de Emeric. J'ai ma dose d'autant plus que le vent nous freine dans notre progression.
Il est difficile de se protéger et de s'organiser pour faire de magnifique éventails (comme lors du tour de france de cette année ou Armstrong a fait le trou sur Contador). L'arrivée sur Vienne nous annonce notre premiére vraie pause (2h) ou je vais pouvoir recharger les batteries. Je viens de faire mon premier exploit, 300 km sur un vélo. Les fesses sont douloureuses, mais curieusement les jambes vont bien.
Benjamin et Olivier font le premier break. Je roule donc avec Emeric, Bibi et Florent qui souffre du genoux. Quelques kilométres plus loin Florent décide de s'arrêter car Bibi et Emeric ne lévent pas le pied. Et là, jusqu'à Lozanne je vais prendre un pied absolu. Je roule avec Bibi et Emeric mes compéres de la PTL, notre assistance et ma machine man. Je me régale parcequ'aprés plus de 300km j'arrive à les suivre, parcequ'avec eux je suis en confiance, parceque c'est mes potes...
Sur la descente en direction de Lozanne coup de klaxon (Putain qu'ils font chier tous ces... oups ce sont mes parents!!!)et quelle surprise de les voir. Ils auraient du être là plus tôt sur le parcours, mais les embouteillage Lyonnais les ont retardé. Ca fait du bien de les voir car on va attaquer le gros morceau du parcours, la montée aux Echarmeaux.
La haut la neige est tombée tout l'aprés midi donc froid garanti.
On retrouve Youann qui galére depuis le matin avec le gréve des trains et qui va donc se taper la bavante avec nous. On retrouve aussi de la famille de Bibi avec café chaud et gateau. La nuit tombe, la circulation est dense (vive les départs en WE) mais on repart à bloc avec Youann qui méne un train d'enfer. Il est fou ou quoi on a 350 km dans les jambes il veut nous tuer???
Les 40 premiers km se font a un bon rythme sur du faux plat montant puis les choses se corsent à 6 km du sommet. Plus personne ne parle. Les écarts se creusent. Je me retrouve seul dans le noir, seul avec mes pensées (et j'avoue que j'aime ça) a monter à mon rythme derriére Emeric et Benjamin qui se baladent dans ces faibles pourcentage. En haut, la neige, le froid, mais c'est magnifique. Par contre les 24 km de descente sur La Clayette sont un enfer. Il fait froid. Je ne sent plus si je freine ou non, je ne sent plus mes mains...
415 km La Clayette, on a fait plus de la moitié et franchement je suis cuit. Ca fait 24h que je roule, j'ai faim, je veut dormir, je veut avoir chaud. Aprés le repas je range le vélo dans la remorque avec Bibi et nous laisserons les autres accompagner Emeric dans le Morvan. Les voir repartir dans le froid ne me donne absolument pas envie.
Emeric repart. C'est le seul a ne pas s'être encore arrété et je sais qu'il ne s'arrêtera pas. C'est son défi...
On a du repartir vers 22h00. Dans le camion il fait chaud. J'entends de temps en temps Gilbert parler à Emeric par le biais du talkie walkie, c'est étrange, je somnole je capte quelque brides de commentaires, Florent nous rejoins, la douleur étant trop forte, ils ont froid, il y a du vent, ça monte et ça descend puis soudain:
" debout les gars c'est à votre tour de vous cailler et de rouler face au vent",
et là c'est nous les machines, on se léve comme des robots on se prépare, on se couvrent sans un mot. Bibi sur le pas de porte d'une boutique se change, Emeric dors dans le camion en attendant que l'on soit prêt et moi putain, qu'est ce que je fous ici???
Puis on repart. Cette pause a fait du bien. D'entrée on envoi. Emeric accuse le coup (ce qui est normal), il faut donner un bon tempo, ce que fait Bibi, tout en protégeant Emeric du vent et en le gardant dans les roues. Quelques gouttes de pluies mais rien ne nous arréte. Nous arriverons à Clamecy en ayant repris 20' sur le timing trempé mais content de notre petit numéro.
Un bon petit déj qui nous permet de sécher et de nous changer et on repart pour Auxerre. On roule à 5 et franchement ça va trop vite pour moi. J'ai un gros coup de barre dans un long faux plat. Je gére au mieux la fin de l'ascension, et essaie une petite accélération au sommet, personne ne suit, je ralentis et d'un coup 4 missiles sol/sol me passent, impossible de les recoller surtout que dans las descente qui suit Gilbert propose de les filmer quand ils roulent à bloc.
Joli numéro que je suivrais de loin.
Mon vélo commence à faire un drôle de bruit et en arrivant à Auxerre bien cramé je découvre qu'un rayon de ma roue avant c'est entiérement dévissé, encore une galére. Je décide de me reposer jusqu'à Sens ou je changerais de roues.
Quelle bonne idée cette pause car sur la route 2 barjots ont décidé de mettre la paquet.
Effectivement, Emeric et Bibi envoient du trés trés lourd à plus de 40 km/h de moyenne. En arrivant sur Sens ils décident même de poursuivre un scooter. Respect!!!!
Repas trés bon mais vraiment long. On a oublié de signaler au personnel que l'on était pressé. Bilan 30' de perdu qu'il faudra rattraper en roulant. Il nous reste 120km et l'on sera à Paris. A partir de là c'est une formalité. On sait que dans tous les cas on ira au bout, en plus Florent nous rejoins pour ces derniers kilométres. On arrivera à Nogent tous ensemble sur nos vélos. On se fait plaisirs jusqu'à 30 kms du but ou la la pluie nous rejoins et enfin nous roulons dans les embouteillages, puis sur les trottoirs, un final vraiment galére avec comme apothéose l'arrivée au village de l'AFM ou on nous prends tout simplement pour de la merde jusqu'à ce qu'on leur signale que nous avons des chéques, mais ça c'est une autre histoire.

L'essentiel est que nous ayons relvé notre défi.
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 14:45

Avant cela, il faut remonter environ 1 mois et demi en arrière, où au détour d’un mail, j’ai appris qu’Emeric souhaitait réaliser un nouveau défi pour l’édition 2009 du téléthon, relier Pignan à Paris à vélo en 40 heures ! J’ai trouvé l’idée géniale, mais je n’imaginais pas un seul instant  pouvoir figurer parmi les participants. Mon vélo de route servait depuis de nombreuses années à décorer mon garage.

J’étais donc surpris et flatté qu’on pense à moi.

Après quelques jours de réflexion, je me suis laisse tenter.

J’étais parti pour une course contre la montre de 6 semaines pour me préparer.

pignan-paris-en-velo-0020-florent.jpgUn home-trainer m’a été prêté  (merci la famille Poncé). j’ai  passé  quelques soirées à pédaler dans le salon en regardant la télé, pas vraiment ludique, heureusement Sophie est  compréhensive.

Un stage à Prayols m’a permis  d’enchaîner les kilomètres, le tout ponctué des conseils avisés d’Emeric et Benjamin.

Toutes ces sorties réalisés ensemble ont permis de souder le groupe pour être un peu plus fort le moment venu. 

Nous voici le jeudi 03 décembre, il est 20 heures, j’arrive au gymnase de Pignan, de nombreuses personnes sont venues nous encourager. Ca donne du baume au cœur !

Le départ est donné, nous nous élançons pour un tour d’honneur  accompagné de cyclistes courageux.

Les kilomètres s’enchaînent à vive allure, ils sont loin des 20 km/h de moyenne de la feuille de route !

J’ai l’impression de rouler pour le « guines book »: ¾ d’heure d’avance à Uzès (où nous laissons Florence), 1 heure d’avance au Pouzin, tout va bien jusque là  187 km de parcour091205 Telethon florentu mon record perso est  pulvérisé J

La vallée du Rhône et son vent légendaire n’ont pas failli à leur réputation, une légère douleur apparaît au niveau du genou.

Je tiens le coup, heureusement pour moi  Benoît casse le rythme avec ses petits « pépins » j’en profite pour rester souder au groupe.

Nous arrivons fatigués à Vienne après 300 KM

Pour moi c’est déjà un exploit, mais j’aspire à aller + loin, beaucoup + loin.

La réalité est tout autre après une 1 heure de vélo je suis contraint de regagner le mini-bus.

J’ai toujours le moral, je pense encore pouvoir reprendre après quelques heures de repos.

Je rate malheureusement la + belle partie du parcours « la montée des Echarneaux » et  ne fais aucun kilomètre avec Yoann L.

Après une pause bien méritée  (pour mes compagnons), je décide de repartir. Cependant la douleur est trop vive le parcours très cassant (des bosses, des bosses et encore des bosses) me contraint au retour dans le bus après une trentaine de kilomètres. Le moral  est en berne, j’ai enfin compris que cette douleur allait compromettre mon défi.


La seconde nuit est moins euphorique pour tout le monde.

Emeric à un coup de mou qui dure 2 minutes et ça repart. Bibi et Benoît gère  au mieux.

pignan-paris-en-velo 0087 florentLa moyenne en arrivant à Auxerre est impressionnante, Olivier s’accroche et mouline à 10000 tours/minutes  pour ne pas être décroché « Bravo Olive »

Le mini-bus est confortable mais je décide de faire encore une tentative même si ce n’est pas du goût du Gilbert. Alain sort mon vélo de la remorque monte ma roue, et je m’élance.

J’arrive à suivre le groupe  merci à Benjamin  pour «  ses poucettes » je m’abrite le plus possible derrière  Bibi et Benoît  la douleur est là mais les kilomètres défilent vite.

19 heures, nous arrivons à Nogent, Au milieu du trafic parisien ça devient du cyclo-cross.

Gin Cana entre les voitures, escalades des trottoirs et je ne parle pas des feux tricolores…

Il faut rester attentif le danger est partout.

On arrive enfin au Gymnase de Nogent l’accueil n’est pas égal à celui de Pignan mais nous sommes heureux d’être là, dernière émotion la remise des promesses de dons au directeur de l’AFM.

Maintenant, je soigne mon entorse au  genou et je remercie tous ceux qui ont fait que cette belle aventure restera, toujours dans ma mémoire.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 10:58

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:43

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:38

J’ai eu le privilège d’accompagner les wonder-cyclistes pour la bosse Beaujolaise.

Initialement, je devais rejoindre la joyeuse troupe vendredi à Vienne à l’aide d’un train au moment de la pause casse-croute du midi…. mais un fâcheux mouvement de grève des TER en Rhône Alpes en a voulu autrement ! Arg !

Je remonte donc à ma casa rejoindre mes 4 femmes, manger une bonne plâtrée de pastas et envisager les divers moyens de rejoindre nos héros. Pendant ce temps eux aussi se restaurent après une section rendue difficile par du vent dans le pif.

Le matin, il a neigé intensément dans mon village une petite demi-heure : ça promet !

pignan-paris-en-v-lo_0054---.jpgNotre nouveau point de RDV est Lozanne où je me rends en voiture avec mon vélo « dernier cri » dans le coffre.

16h et des patates et les voici ! Waouw, ils n’ont même pas l’air fatigué alors qu’ils pédalent depuis déjà plus de 300 bornes ! Mon cousin « mutan » surnommé Mimi semble tout particulièrement en forme ! J’ai le plaisir de faire rapidement connaissance avec le reste de la troupe et de taper la causette avec  la team d’assistants de choc et de charme : Alain et tonton Gilbert. Après cette pause d’une vingtaine de minutes, nous partons à la nuit tombante avec une petite demi-heure de retard sur l’estimation initiale.

Après à peine 5 minutes mon éclairage frontal rend l’âme (heureusement Bibi est équipé d’une frontale « torche » tip-top qui éclaire mieux qu’une voiture). Sur les premiers km, j’ai un peu de mal à trouver le rythme de pédalage de la meute puis tout rentre rapido dans l’ordre. pignan-paris-en-v-lo_0071---.jpg

Ça grimpe tout doucement en direction du col des Echarmeaux, c’est le moment de discuter avec les uns et les autres et tout particulièrement avec  Mimi. Ça me fait vraiment très plaisir de l’accompagner dans une de ses aventures.  Je lui voue une admiration sans limites surtout  après ses exploits collectifs de l’été autour du Mont Blanc !

La camionnette avec remorque qui nous escorte nous donne un réel sentiment de sécurité.

40 km après Lozanne, un panneau indique qu’il ne reste plus que 6 km jusqu’au col des Echarmeaux le point culminant du parcours Pignan-Nogent…  la pente est alors plus prononcée et alors là ça discute plus… le maillot du meilleur grimpeur est entrain de se jouer ! Comment dire… j’ai beau avoir 10 fois moins de km dans les pattes que les autres, j’arrive bon derpignan-paris-en-v-lo_0055---.jpgnier… plus de 2 minutes après les premiers !

Il fait nuit noire et l’ambiance est superbe ! Nous sommes dans une portion silencieuse (sans circulation), entourés de résineux et il y a une bonne dizaine de centimètres de neige autours de nous !

Avant la grande descente (20 km environ) sur La Clayette (prononcer « la clette »), on mange rapido un morceau et ajoutons une couche pour pas être trop mouru de froid !

Une grosse demi-heure plus tard nous arrivons à la Clayette avec cette fois 20minutes d’avance sur l’estimation initiale ! Youpi !

 La Clayette est une magnifique bourgade avec un superbe château.  Mes pieds sont congelés et nous faisons une pause bien méritée au restaurant. Mon oncle phiphi nous rejoint et partage avec nous le repas du soir. Les héros accusent le coup notamment au niveau sommeil, la plupart en profitent pour faire un court dodo.

Il est temps pour moi de féliciter toute la troupe et de leur souhaiter bon courage pour la deuxième moitié du parcours : la traversée du Morvan s’annonce rude !

Tonton phiphi me raccompagne gentiment chez moi où j’ai le plaisir de retrouver ma chérie et mes trois poupinettes qui dorment déjà depuis qq heures.

Le lendemain, pas trop mal aux gambettes mais plutôt au --- ! J’ose à peine imaginer son état si j’en avais fait 10 fois plus !

Bravo à tous et merci de m’avoir accueilli dans votre aventure !

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:33

pignan-paris-en-v-lo_0044---.jpgJe tiens à remercier toute cette merveilleuse équipe de "bargeots" Stéphane(le routard sympa), Olivier(le guerrier grenouille), Benoit(mon souffre douleur préféré), benjamin(toujours élégant et impressionnant sur son vélo), Florent(le malchanceux), Youann(l'homme sous équipé (vélo de 3 tonnes sans cale-pieds qui a du en bavé dans la montée de Echarmeaux)et évidemment mon fiston Emeric (la machine infernale,le plus bargeots de tous) qui à organisé et mené à bien dans les moindres détails une fois de plus une aventure de folie et qui me fait vivre des moments intenses et inoubliables (ça plus les haribos, mon coeur en prends un sacré coup). Un grand merci à mon coéquipier Alain (et ses bonbons, avec qui on forme un duo gagnant) sans qui cette aventure et ses longues heures de conduites (Sarko va pas être content on ne c'est pas fait flasher au radar "800 kms à 25-30 km/h" plus le GPS qui nous indiquait leur emplacement)aurait été monotone. Et évidemment je n'oubli pas la base arrière Marianne (rédactrice en chef )avec son dévouement sans limite (pour son Mimi cheri) pour l'organisation, la préparation des gateaux aux chocolats pour le moral des coureurs et surtout sa bonne humeur et son sourire permanent et enfin mamie Paty pour la garde du petit Ewen(futur bargeot ou bien parti pour l'être)ce qui à permis de dégager un peu de temps pour tout mettre en oeuvre. Encore merci à toi Emeric et à tous ces "bargeots". Je vous aime!!!!

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 20:47

A star is born!!!

A lire les commentaires de Marianne, même si je suis Boulette Man, je suis "la star du Blog" car elle n'a parlé que de moi, ou presque.
Quid des autres???
portrait-ben.jpgDe son mari toujours impressionnant qui a tenu tout le parcours, qui a réparé ma chaine, mes pneus, et qui n'a cessé de tenir le timing.
De Bibi qui toujours égal à lui même nous a concocté un parcours trés agréable avec de belles routes et qui a su tenir des relais de fou face au vent.
De Benjamin qui en rouleur experimenté a su organiser nos relais et nous conseiller tout au long du parcours.
D'Olivier qui est un équipier modéle toujours de bonne humeur même à 4h du mat aprés 4h de galére dans le Morvan face au vent.
De Florent qui a su se transformer en assistant exemplaire et attentif quand il a compris qu'il ne pourrai pas nous accompagner sur une bonne partie du parcours.

Et enfin quid de son pére et de son beau-pére qui ont été les seul avec Emeric à ne pas dormir, à nous soutenir, à nous charier, enfin bref à nous aider à arriver au bout de notre défi.

Me concernant, je me suis éclaté. Super ambiance entre nous, de la cohésion, un super parcours et un sport que j'ai découvert avec toute les techniques a mettre en place pour progresser rapidement et plus efficacement afin d'arriver à bon port sans encombre.
Certes aujourd'hui j'ai les fesses douloureuses et 2 jambes bien raides, Mais QUEL BONHEUR!!!

Je me dois aussi de remercier CYRPEO le magasin de vélo (Lunel 34) qui m'a prêté un magnifique vélo me premettant de suivre mes compagnons.

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