Marathon des Burons (20 juin 2010)

Le Jogging Laverune s'est déplacé en force ce WE pour courir sur l'Aubrac. Cette manifestation sportive nous a permis de partir à 18 coureurs du fait du nombre important de courses avec des distances permettant à chacun de s'amuser (85, 46,20 et 11 kms).

J'étais inscrit sur le 46 cette année car mes 2 expériences précedentes sur le 85 me rappellent de mauvais souvenirs avec un abandon il y a 2 ans et quasiment 13h de course l'année derniére avec de gros problémes digestifs.

Bilan cette année je veux faire court ...

Arrivée à Nasbinals sous la pluie vers 16h30 le samedi et retrait des dossards. La météo pour le lendemain doit être plus clémente avec de "rares averses" comme il est indiqué sur le site de meteo france. Nous avons donc tous le sourire et sommes content de nous retrouver ensemble.

Serge le président rêvant de faire un podium en V3, Gérard espérant battre Serge, Vincent reprenant la compét aprés son grave accident et son pied "broyé" et tous les autres prêts à en découdre.

Pour moi je ne sais pas comment je serai. En ce moment il y a les bons et les mauvais jours, je verrai donc sur le moment.

Par contre ce qui nous préocupe c'est la pluie qui ne cesse de tomber. On sait déjà que le terrain sera bien boueux, David d' Endurance Shop m'a même conseillé de partir avec les pointes d'athletisme

Sur les coups de 3h du mat j'ai une petite pensée pour Gilles et Emeric qui se préparent pour le 85 (départ 4h du mat) d'autant plus que la pluie ne cesse de frapper le velux de la chambre.

A 5h30 c'est nous qui nous levons pour le 46. Je suis en forme pour un réveil si matinal. Il pleut toujours avec un fort vent.

Au petit dej on commence à plaisanter sur la neige qui pourrait tomber

A l'entrée du SAS de la ligne de départ c'est la panique, Vincent, Serge et Bernard se font refouler. Il faut rentrer là dedans avec une vrai veste et ils sont en débardeur (juste pour se faire remarquer comme d'hab).

Ca pèle, il pleut et il y a un vent terrible.

Le départ est donné à 7h pétante. Je souhaite partir tranquille tout en surveillant du coin de l'oeil Serge, Gérard et Antoine qui sont les 3 qui peuvent m'embêter durant cette course. Probléme je ne vois pas Serge, Gérard me double sur un rythme soutenu et Antoine est devant donc je dois suivre. Je gére un peu les 2 ou 3 premiers kilo. Antoine est vite repris dans les premières bosses, Gérard me méne le vie dure dès que c'est plat ou que ça descend.

Au 3éme kilo on prend la neige puis le grésil qui nous fouette gentiment le visage. Je décide de prendre la roue de Gérard, on verra bien jusqu'où je tiendrai????

Au 10éme kilo surprise on rejoint Serge qui comme a son habitude a fait un départ rapide (2 jours avant il m'avait soutenu sa théorie sur la transpiration et le sucre, sur ce coup là ça n'a pas dû marcher). Tout de suite et sans se concerter on en met une bonne couche avec Gégé histoire de calmer les velleités du président ensuite jusqu'au pied de la piste de ski de Brameloup c'est un joli mano a mano avec Gégé. Dés que ça descend ou que c'est plat il envoit du lourd et moi je reviens dés que ça monte. Une chose est  sure, il s'est entrainé le bougre...

Je prends mes distances une fois, mais il revient sur moi lorsque je donne mes manchons et mon buff à sa femme Roselyne, je prends mes distances une deuxiéme fois mais il me double parceque je dois m'arrêter pour la grosse commission (ça fait 10 bornes que je me retiens) dommage parceque je suivais une feminine qui avait ma fois un fort joli physique et qui finit en 4h41.

Enfin bref, je fais l'effort pour revenir sur lui et c'est là qu'il commence à coincer (je le tiens!!!!), je décide donc de faire la montée de la piste avec lui en l'encourageant pour ne pas qu'il lâche. C'est dur, on se fait doubler et la relance sur le plateau est vraiment faible. Je force le rythme car mes différentes experiences avec Machine Man (Emeric) m'ont prouvé que la tête pouvait faire tomber certaines barriéres physiques.

Comme à l'Ardéchois je vais essayer de tenir le 10/11 km/h sur les 10 derniers kilomètres mais le vent de face est terrible. En plus les chemins dans les paturages ont laissé la place à des grands chemins constitués de longues lignes droites, quel calvaire!!!

Je plafonne à 9 à l'heure, mais je tiens car je ne veux pas voir revenir Gérard ou le Président.

Les derniers kms avalés lamentablement je savoure mon arrivée, j'y suis arrivé, je suis enfin 1er du club (certes il n'y a ni Gilles ni Emeric mais quand même) ça fait 4 ans que j'attends ça.

3 jours aprés le bilan est simple, je me suis pelé, j'ai fait ma course avec une bonne gestion des temps faibles et des temps forts. Par contre il me manque des bornes pour la TDS ainsi que des quadriceps pour les descentes (cf les courbatures de lundi et mardi)

Au niveau du club c'est une expérience à renouveller car l'ambiance a été super et l'émulation trés saine.

Nous avons d'ailleurs gagné le challenge 4-3-2-1 du club le plus représenté.