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La Sauta Roc est une course que je n'avais jamais faites.
26 km et 1000m D+, une sortie longue (au rythme course) idéale dans le programme concocté par Emeric l'année derniére pour ma préparation à l'UTMB. Programme qui va me servir de base pour les 2 mois à venir.
La Sauta Roc une course qui part de Saint Guilhem le Désert village classé au patrimoine mondial de l'UNESCO excusé du peu!!!
La Sauta Roc une course qu'il faut faire quand on est en forme
Enfin bref, en ce beau dimanche de mars, sous le soleil et avec un léger vent, nous nous (Philippe et moi) sommes présentés sur la ligne de départ. J'avais décidé de partir vite (pour une fois) pour suivre Philippe et aussi pour prendre le bon wagon de la 1ére ascension car de nombreux bouchons se créaient à cause des monotraces.
Au coup de feu je démarre vite (plus de 16 à l'heure dixit mon gps) je profite de la descente pour prendre mon rythme et avoir Philippe en point de mire. La remontée dans le village me permet de me caler à un rythme plus tranquille tout en gardant la foulée de qui vous savez.
Dés la sortie du village clignotant à droite et c'est partie pour la longue procession. Je suis arrivé à prendre un wagon dont le rythme me convient et l'ascension se passe à un rythme soutenu mais sans se cramer.
Au bout de 20' de course je me retrouve avec la 3éme féminine à 6' du leader (déjà). Véronique ve me donner un super tempo pendant quasiment 1h jusqu'à une petite 
montée en sous bois ou d'un seul coup je cale. Moi qui me régalait et qui me trouvait en forme sur cette 1ére partie, j'essaie de reprendre un second souffle. 5' plus loin je relance la machine sur un replat et Boum la gamelle, la roulade...
2 genoux abîmés plus loin je repars sans rien avoir compris!!! Je crois que en me baissant pour passer sous une branche je n'ai plus regardé mes pieds et je me suis pris le seul cailloux du chemin.
Il me faudra bien 10' pour retrouver un rythme convenable et arriver au premier ravito.
Au fait, Philippe a déjà 4' d'avance sur moi à ce ravito.
Je repars avec les genoux qui grincent. Ne me demandez pas de vous décrire le parcours et le paysage je n'y suis plus. Ca monte dur, ça descend dur et
technique. Je sais juste qu'à un moment je croise Emeric qui nous prends en photo. Si quand même il y a quelques points de vue magnifique.
Arrivé au 2éme ravito j'ai 8' de retard sur Philippe, j'ai toujours mal aux genoux et en plus mes pieds commencent a être en feu. Notre président se fou de ma gueule, mais c'est le jeu.
Je repars et cette derniére portion est celle ou j'ai le plus souffert mais celle aussi ou les paysages sont magnifiques et impressionnant.
En fait c'est ce que je conserve de cette course. J'ai souffert mais j'en ai pris plein les yeux.
24h aprés le bilan est simple. Je finis en 2h57, j'esperais faire moins de 2h45. J'ai un genoux qui coince, une cuisse avec un bel hématome, 2 ongles bleus qui vont tomber.(dommage ils venaient juste de repousser de l'UTMB).
Faire une course 15 jours aprés la Piste des Seigneurs c'est pas trés raisonnable mais bon, c'est de l'entraînement et peut être que ces 2h de souffrances me feront passer des moments difficile pendant la PTL.
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